Trois petits tours et puis rien.

Trois petits tours et puis rien.

 

2024 – Molan – Finistère

Habitation familiale

Étude préliminaire

Durée de l’opération :  3 mois

EN RÉFLEXION

 

Une fois n’est pas coutume, voici un projet qui ne se réalisera pas comme nous l’aurions souhaité et c’est bien dommage.

Le programme des maitres d’ouvrages est une maison principale, familiale, avec quelques spécifiées d’équipements qui restent très raisonnables sur un site dont ils sont en cours d’acquisition.

Le terrain de 650 m2 est en dent creuse dans un quartier résidentiel, de forme rectangulaire, en pente douce selon un axe nord-sud, avec un accès par le nord au bas de la pente, ceinturé par un écrin de verdure orchestré par le voisinage, à quelques mètres du rivage et pourtant sans vue directe. La voie d’accès est étroite pour la livraison des matériaux et aura un impact sur le budget.

La règlementation en vigueur comprend l’avis des services de protection du littoral, en sus du PLUi, de la RE2020, de la gestion des eaux de pluie. Le surcout engendré par ces règles est non négligeable.

Au vu de la complexité du projet, il est convenu de réaliser une étude préliminaire avec une esquisse de projet et une estimation des couts de l’opération. Comme à notre habitude, nous incluons dans le projet notre démarche biosourcée, bioclimatique, avec des matériaux de proximité.

Recherche d’une implantation cohérente avec le territoire, le quartier, le terrain, analyse des aspects architecturaux existants à proximité, de la question de l’usage des matières patrimoniales dans une écriture architecturale moderne. L’écrin de verdure qui cerne le site est propice à la création d’un jardin à thèmes qui en serait le joyau.

Après huit esquisses d’implantation incluant l’aménagement paysager en symbiose avec la bâtisse, une hypothèse est retenue. Elle crée un magnifique trait d’union entre les masses présentes. Mais l’estimation financière est sans appel, le projet est hors de prix.

Une deuxième hypothèse avec un bâtiment de type longère est esquissée, mais son impact sur le site est déséquilibré.

Au final, bien que l’enveloppe budgétaire initiale soit généreuse, celle-ci reste insuffisante au regard des couts de construction en pratique. Le projet est revu dans sa globalité, implantation, surfaces, locaux essentiels, matériaux de construction, usage des énergies. Et malgré cette remise à plat, le cout des travaux est encore très conséquent.

Grâce à cette étude préliminaire, les maitres d’ouvrages, conscient du résultat des hypothèses, vont réfléchir de la suite à donner à leur projet.

A fleur de roche

2022– Guehenno – Morbihan

Rénovation complète, surélévation et extension

Durée des études : 6 mois

Projet limité à l’esquisse

 

Les propriétaires de cette bâtisse, futurs retraités, souhaitaient transformer cette grange et son annexe en une demeure familiale.

La particularité du site est la présence de la roche mère affleurent tout le terrain, les bâtiments quant à eux n’ont jamais été habités.

Le programme des maitres d’ouvrages est la transformation complète de l’existant par la réalisation d’une habitation principale sur 2 niveaux avec 3 chambres à l’étage, de concevoir un bâtiment de liaison pour un usage des locaux hors d’eau et faisant office d’entrée principale, de créer les locaux techniques dans l’annexe.

Au vu de la complexité du projet, sur la base de l’esquisse, il fut convenu d’engager une analyse détaillée des couts de construction.

Le résultat fut sans appel pour les maitres d’ouvrages, avec un cout plus important que leur enveloppe budgétaire disponible, ils n’ont pas souhaité continuer l’aventure.

 

 

 

Renovation minimaliste à Vannes

 2016 – Vannes – Morbihan

Maison de ville

Rénovation & Transformation

Surface de plancher : 201 m2

Durée des études : 12 mois

 

Une rénovation minimaliste pour valoriser un joli pavillon du XIXe siècle, nouvellement acquis par un couple et ses deux enfants.

Implantée à Vannes, dans un secteur soumis à l’avis des ABF, cette maison de ville est en front de rue avec un jardin clos en son Sud.

Répartis sur 5 niveaux dont un sous-sol, elle a reçu, au cours de son existence, des transformations variées et sans cohérences les unes aux autres. Il en résulte que la moindre mise en conformité d’un espace ou d’un réseau engagerait des travaux conséquents. Suppression des conduites en plomb sanitaires, réseau d’eaux usées passant chez des tiers, gestion du radon en sous-sol, remontée capillaire dans les murs enterrés, absence d’isolation en toiture, fenêtres bois en simple vitrage, solives dégradées, chaudière fuel avec citerne, absence de ventilation mécanique, présence de lignes électriques haute tension, tels étaient les contraintes techniques à résoudre.

Le programme souhaité par les clients se limitait à une redistribution des chambres et pièces d’eau attenantes avec un budget précis. Mais pour cela, il fallait revoir l’ensemble.

La démarche a consisté à établir premier lieu un relevé précis du bâtiment et, par la présentation d’esquisses, gérer toutes les contraintes du cahier des charges. Pour s’assurer du bon choix de rénovation énergétique à envisager, il fut convenu de faire un audit du bâti. La présence des lignes électriques fut mesurée par un géobiologiste et confirma la présence d’onde électromagnétique bien au delà de l’acceptable.

La contrainte de tels travaux réside dans l’organisation et la planification des travaux et la protection soignée des effets personnels des clients. De plus, certaines interventions ne pouvant se faire avec la présence des habitants, il fallait donc prévoir aussi un déménagement temporaire de ceux-ci.  L’estimation du cout des travaux, réalisé grâce à des devis d’entreprises, à confirmer la difficulté à réaliser ceux-ci en une tranche.

Malgré l’aval du projet, la famille n’a pas souhaité engager cette rénovation. Il n’en reste pas moins que ce projet a démontré tout le potentiel que ce type de construction peut proposer.

Extension à l’ile aux Moines

2016 – Ile aux Moines – Morbihan

Habitation individuelle mitoyenne

Extension  Transformation Rénovation

 

Ce projet est issu d’une rencontre lors du salon de l’Habitat à Vannes ou nous étions présents avec notre stand Alter Habitat construction bioclimatique et matériaux bio sourcés.

Il se situe sur l’ile aux Moines dans le Golf du Morbihan.

Les propriétaires souhaitaient transformer leur habitation en conservant la maitrise d’œuvre. Leur recherche et étude préliminaire n’ayant pas apporté de solution viable, ils se sont tournés vers nous.

Le programme comprend la rénovation et la transformation de l’existant ainsi qu’une extension sur jardin. L’apport de lumière naturelle est un facteur important ainsi que la capacité à accueillir la famille en tout temps.

Avec Julie Crowhurst, architecte d’intérieur en éco-construction, nous avons étudié et proposé plusieurs hypothèses.

In fine, la solution retenue est une prise de position franche qui replace chaque espace au mieux de son usage et de sa relation avec le tout. L’extension sur séjour participe pleinement à l’espace principal qui comprend une alcôve pour la musique, un coin de lecture proche du poêle à bois, une relation avec la cuisine et un espace salle à manger capable d’accueillir toute la famille. À l’étage sous toiture, les chambres, salle de bains, toilette, espace de jeux sont ajustés pour offrir le plus grand volume possible. La composition des matériaux tient compte des contraintes d’approvisionnements, de la valorisation énergétique produite par l’isolation thermique extérieure sur la face nord et les larges baies vitrées de l’extension.

Les images ci-dessus sont le résultat d’une collaboration réussie qui associe rigueur d’étude et douceur de lignes.

Parenthèse à Kerdallé

2014 – Trégunc – Finistère

Construction neuve

Résidence principale

Durée estimée des travaux : 8 mois

Durée de l’opération :  en cours

Permis de construire en cours d’instruction

 

Adossée à une lisière d’arbres au Nord et Est avec une vue dégagée au Sud sur l’océan et parfois les iles des Glénans, cette parcelle de forme triangulaire en pente douce composée de bloc de granit affleurant et de remblai récent se présentait comme un vrai challenge.

Cet ensemble de contraintes, combinées avec le cahier des charges du client et Le règlement de zone, a engagé huit mois d’étude préliminaire, essentiellement due à des échanges infructueux avec l’ABF responsable du secteur.
Pourtant les principes architecturaux sont simple : le dièdre et la coque d’un navire.

Une fois, l’avant-projet validé, la recherche des matériaux appropriés en correspondance avec la structure requise à conforté la valeur du projet et son implantation. Le résultat est une ”boite” en béton pour le plain-pied en ITE sur toutes les faces et un complexe ossature bois isolée pour les combles qui reposent en partie sur un jeu de quatre poteaux en béton coté atelier.

Avec les qualités thermiques évaluées, l’option ”Maison Passive” est en cours d’étude.

Verres et petits bois

2013 – Morbihan

Extension de 12 m2

Habitation secondaire


Demande des propriétaires pour l’étude d’un espace intermédiaire à l’entrée afin de déposer les cirés et bottes, réduire les introductions des poussières et sables dans la maison et masquer la vue des passants  par la fenêtre de la cuisine. Contrainte : forme de la terrasse, accès au garage.

Sur la façade nord de l’habitation, création d’un sas d’entrée vitré non chauffé et d’une extension du garage existant. Conception d’une ossature bois avec liteaux ajourés en contraste avec l’existant, plein et massif. Façades recevant aussi bien des panneaux vitrés que des parois opaques. Étude solaire pour vérifier l’impact de luminescence dans l’espace cuisine au travers de la fenêtre existante.
Projet en attente.

Bougeailles

1999 –  Savoie – France

Relevé et APS

Habitation de montagne

Rénovation

 

Cette bâtisse, construite au 19e siècle, connu de multiples usages jusqu’à celui de résidence secondaire pour le propriétaire actuel. Sans travaux appropriés, l’aménagement intérieur, répartis sur 3 niveaux, était des plus spartiate. Les cloisons et doublages réduits à leurs plus simples expressions, peu  ou prou d’isolation thermique et un réseau énergétique à bout de souffle.

Comme la plupart des constructions de montagne, elle est implantée sur un terrain en pente, ce qui permet un accès haut et bas, mais ce versant étant orienté sud, l’apport solaire en est fortement diminué.

Le souhait du propriétaire était de réhabiliter uniquement la partie du bâtiment servant à l’habitation. Celle-ci étant répartie sur deux niveaux non superposés, cela supposait de réaliser un ensemble de locaux qui seraient indépendamment isolés tout en restant connexes. Les boîtes dans la boîte. Les autres espaces resteraient en l’état. Notre étude a démontré que le budget nécessaire pour cette réalisation serait au moins tout aussi onéreux que si l’ensemble de la bâtisse était isolée en une fois. Ce faisant, le logement pourrait être rénové plus simplement et aurait l’avantage de pouvoir s’étendre dans le futur.

Le client n’a pas souhaité s’engager dans cette démarche.