S‘il est bien une chose que l’on retrouve à travers tout le pays, c’est le granit. Taillé, dressé, gravé, façonné depuis des millénaires, il est utilisé tant comme symbole ornemental que matériau structurel. Les plus emblématiques sont toutes ces pierres dressées, assemblées frugalement, qui forment des repères temporels dont le rôle reste parfois indescriptible. Celles qui ont résisté au temps sont devenues des repères historiques, plus ou moins bien protégés. Les autres, de par la perte du savoir, de la mémoire, de l’usage originel, se sont retrouvées remployées, servant tout aussi bien à l’édification de nouveaux lieux saints, que des maisons, places fortes, voir d’objet urbain. Les civilisations qui ont occupé ce territoire durant des siècles n’avaient pas d’ABF leur dictant quel caillou devait être conservé. Au hasard de mes déambulations, je suis tombé sur un parfait exemple de cette pensée pragmatique.
Quand la pierre dressée se retrouve couchée et offre un nouvel usage.
Un bel exemple d’un réemploi, local, en circuit court, géosourcé, durable, frugal.