Un bon projet d’architecture est, pour une grande partie, le résultat d’une bonne implantation qui cherche à intégrer l’objet dans un contexte plus large. C’est dans cette approche que nous avons entrepris un Diplôme d’Études Approfondies à l’Université de Genève sur l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme.
Et d’abord qu’est-ce que l’urbanisme ?
Selon le petit Larousse, c’est la science et les techniques de l’organisation et de l’aménagement des agglomérations, villes et villages. On pourrait donc dire que cette pratique apporte des réponses techniques à des problèmes de vie communautaire, comme le rond-point, la gestion des déchets ou l’entretien des espaces publics, mais cela resterait trop réducteur. On pourrait dire aussi que c’est une projection de la ville idéale à jamais achevée car en perpétuelle modification culturelle mais on deviendrait trop philosophe.
L’urbanisme est l’expression d’une organicité sociétale et la ville est son sujet.
En fait, l’urbanisme fait partie de ces nouveaux métiers pluridisciplinaires, qui se déclinent en plusieurs branches : la sauvegarde du patrimoine, l’aménagement du territoire, le paysagisme, le management urbain. Il est une science et il s’appuie le plus souvent sur des faits historiques. Il tente d’actualiser les règles communautaires avec le contexte social présent et parfois futur. Il propose des interventions qui utilisent les techniques de gestion et d’organisation modernes sans en oublier l’esthétique. Il a trait à la sociologie, à l’ethnologie, à l’archéologie, et toute science qui place l’activité humaine au centre des débats. La plus grande contrainte de l’urbaniste est le politique à qui revient trop souvent la décision finale.
Un des livres de référence :
La Cité à travers l’Histoire de Lewis Mumford, 1961