Saconnex d’Arve

Saconnex d’Arve

2005 – Genève – Suisse

Habitation rurale répertoriée CMNS

Extension intérieure extérieure

Durée des travaux : 7 mois

Durée de l’opération :  26 mois

 

Anciennement, cette bâtisse était le hangar à carrosses d’un domaine napoléonien du 19e siècle. En 1998, le propriétaire l’avait transformé en une habitation sur 2 niveaux avec 2 chambres à l’étage reliées par une passerelle suspendue. La CMNS avait insisté pour conserver l’expression du hangar. A cet effet, de larges baies vitrées furent posées. Malheureusement, l’orientation de celles-ci étaient plein nord et l’intimité de la maison s’offrait de visu depuis toutes les autres propriétés.

Cabane de jardin

Comment insérer un cabanon de 5 m2 pour le matériel de jardin dans un coin de terrain parsemé d’arbres, en limite de propriété, contre un mur, avec une contrainte de matière et d’aspect satisfaisant pour la CMNS ? Tel était le cahier des charges de ce projet.

L’enjeu était la conception d’un volume parfaitement intégré, au point de croire qu’il était présent depuis toujours. Le plan a l’expression, au sol, d’une maison à 2 pans en miroir du mur.  Les parois en cèdre sont posées à clin. Un toit unique en cuivre étamé reprend la pente de l’arase du mur.

Extension

La famille s’agrandissant, le client nous mandata pour réaliser une extension sur jardin afin de créer un espace de jeux intérieur pour ses enfants. Ce volume avait aussi pour but de se protéger de la vue dominante du massif corps de ferme adjacent.   Cet espace situé en limite de propriété s’ouvre largement sur le jardin et se connecte sur l’existant par une des baies vitrées. Son toit plat est complété par un bassin végétal qui participe à l’intimité de la maison.

Alcôve

L’unique chambre ne suffisant plus pour les deux enfants, nous avons étudié une séparation du volume en recherchant la plus grande équité de surface, d’usage et de lumière. La création d’une mezzanine ne suffisant pas, Il fut décidé de créer une alcôve pour le lit sur le vide d’étage. Celle-ci serait suspendue à la charpente par une fine lame d’acier. Cette boite, laquée comme un précieux écrin, s’accrocherait sur le montant central de la baie vitrée.

Grenier

Dans la continuité conceptuelle de l’alcôve, il fallait imaginer un espace de rangement pour Madame. Celui-ci trouva sa place sous le rampant du toit, perché comme un nuage, zébré de raies lumineuses. Cette fois la lame d’acier soutient le plancher, Un minuscule escalier en U permet d’accéder à cette penderie.

Mobilier

Durant ces interventions, il nous a été demandé de réaliser quelques meubles complémentaires : une bibliothèque basse et haute en remplacement du garde-corps contre l’escalier ; à son opposé, dans l’espace concave de la mezzanine, un bureau, dont la forme s’inscrit dans cet arc ; enfin, dans l’espace cheminée, un meuble pour télévision en zinc vient compléter le tableau.

Mam’s House

Novembre 1998 – Bouc-Bel-Air – Bouches-du-Rhône

SHOB 200 m2 – Parcelle 2’132 m2

 

Ma chère mère souhaitant s’installer au soleil, proche de sa famille, trouva dans un lotissement une habitation individuelle construite dans les années 70’ sur un terrain de plus de 2’000 m2. Celle-ci n’avait que pour seul intérêt son enveloppe, murs et toitures, et une piscine en béton. Tout le reste était à reprendre. Les locaux existants étaient desservis par un couloir sans lumière affublé de nombreuses portes. L’accès à l’unique pièce de l’étage passait par un escalier de type échelle de meunier.

Pourtant, l’orientation, les perspectives, la possible densification des surfaces habitables et la végétation laissaient entrevoir une transformation qui correspondait un programme attendu.

Le projet a consisté en la création d’un espace ouvert en rez-de-chaussée comprenant bureau, salon, salle à manger, cuisine, jardin d’hiver et atelier de peinture. Ne furent conservé que la chambre de plain-pied et sa pièce d’eau. Ce plan, presque libre, dont les murs porteurs sont percés de toutes part, reçu un escalier sur mesure afin d’accéder aux trois chambres de l’étage et à la salle d’eau supplémentaire. Les terrasses existantes furent reprises et une nouvelle créée au premier étage. La cliente a souhaité gérer seule les teintes en façades.

Une allée centrale traverse la maison et relie les différentes zones d’activité : jardin, piscine, terrasse Est, escalier intérieur, atelier et terrasse Ouest. Une grande partie de la végétation fut supprimée au profit des perspectives proches et lointaines.

Quelques années plus tard, cette bâtisse sera complétée par un garage indépendant et fermé.

JURA 26

Octobre 2002– Genève – Suisse

Immeuble résidentiel répertorié CMNS

Rénovation lourde

Durée des travaux : 8 mois

Durée de l’opération :  14 mois

 

La société d’Investissements Immobiliers du Léman ayant fait acquisition de cet immeuble locatif nous a mandaté pour établir un relevé de l’état existant et un diagnostic des défauts. L’entretien de cet immeuble, datant de 1920, laissait à désirer. La nappe phréatique affleurant dans le sous-sol, les caves et locaux techniques couverts de moisissures, les logements chauffés au poêle à mazout individuel, les balcons désolidarisés de la façade, l’enduit extérieur de celle-ci tombant par plaques, les défauts dans les réseaux d’eaux, la réfection de la toiture et des greniers, et surtout la non-vacuité des logements, constituaient les enjeux majeurs de cette rénovation.

Selon les règles de la Commission des Monuments, Nature et Sites, nous avons proposé une réhabilitation de l’ensemble selon les usages sociétales et l’ajout d’un logement pour étudiant dans les combles.
La présence des locataires durant les travaux a requis un important travail préparatoire de communications et d’explications. Synthétisée en un calendrier d’interventions, l’opération s’est déroulée sans opposition. Chaque logement reçu les travaux de réfection nécessaires.
La mise en conformité énergétique passa par le remplacement de toutes les baies vitrées en cadre rénovation ; la suppression des poêles à mazout par un chauffage central basse consommation en gaz de ville produisant aussi l’eau chaude. Des corps de chauffe furent disposés dans chaque logement contre les façades. Pour éviter une trop grande épaisseur d’isolation dans les combles isolés, un complexe Thermo-Foil et laine de roche fut posé.

Le résultat est un immeuble qui retrouve sa place urbaine tout en améliorant le confort de ses habitants. Le confort thermique, spécialement dans les combles, est une réussite.